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Publié le 11/08/2021 - Musique

LARS DANIELSSON « LIBERRETTO » – Cloudland

Cloudland, le dernier album du quartet de Lars Danielsson « Liberetto » est en écoute au Cinéma Atlantic du 11 au 24 août 2021.

  • Le contrebassiste suédois présente un nouveau volet de ses aventures en quartet, véritable sommet mélodique et rythmique de jazz lyrique.

Après l’album Summerwind en duo avec Paulo Fresu, Lars Danielsson avait réuni ses complices de Liberetto en 2019 pour graver leur quatrième œuvre commune dans son studio non loin de Göteborg. Interrompue par la pandémie, la session s’est achevée entre deux confinements en 2020, une attente permettant au quartet de peaufiner l’approche des douze nouvelles compositions superbes du contrebassiste-violoncelliste assemblées sous le nom de Cloudland, un album sorti le 28 novembre sur le label ACT.

« Je considère mes compositions comme des chansons », déclare Lars Danielsson dont l’art mélodique culmine sur cet album qui nous convie à un voyage musical élégant aux mille couleurs sonores. Une œuvre jazz imprégnée d’imaginaire folk, de musique savante, de groove, de tango ou de tonalités rock quand l’alchimiste du son ajoute un effet de saturation sur son violoncelle qui résonne comme une guitare électrique ou quand il utilise un instrument à cinq cordes hybride, tenant à la fois de la contrebasse et du violoncelle; « Il s’agit d’un instrument recréé d’après un modèle du XVIIIe siècle, explique l’intéressé, et outre le fait qu’il est très beau visuellement, il est doté d’une sonorité merveilleuse. À travers lui, je peux vraiment chanter ! ».

Pour cette odyssée jazz à la beauté délicate, Lars Danielsson a pu compter sur sa longue complicité avec le pianiste français Grégory Privat, le batteur et percussionniste du groupe E.S.T Magnus Öström et le guitariste britannique John Parricelli. Toujours en quête d’explorations musicales le contrebassiste a enrichi son univers lyrique en invitant le trompettiste Arve Henriksen et le clarinettiste syrien Kinan Azmeh, ajoutant un peu plus de poésie à cet album magnifique.

→ Pour en savoir plus sur le travail de Lars Danielsson, c’est par ici !

FIP