Du 7 au 12 mai, c’est la 9ème édition du festival de cinéma ZONES PORTUAIRES !

Ce festival porté par l’association Cales Obscures a pour objectif de faire connaître la spécificité et la richesse des villes portuaires en France et à l’étranger. Chaque année, le festival pose un regard particulier sur une ville ou une région du monde.
En 2024, destination BEYROUTH !

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À l’Atlantic, deux films en séance unique sont proposés. L’un et l’autre peuvent être vus indépendamment mais l’un n’existerait pas sans l’autre ! Le film Danser sur un volcan est un documentaire sur le tournage du film Costa Brava, Lebanon

JEUDI 9 MAI À 20H30 en présence de Féderico Rossin, historien de cinéma

DANSER SUR UN VOLCAN
LIBAN / VOSTF / 1H27
Un documentaire (sur le tournage de Costa Brava, Lebanon) de Cyril Aris

Après l’explosion au port de Beyrouth en 2020, une équipe de tournage fait face à un dilemme : affronter le chaos et poursuivre le tournage de leur film, ou l’abandonner face aux crises qui gagnent le pays. Le film met en évidence la résilience de l’équipe et raconte leur lutte pour continuer à faire du cinéma au milieu d’une ville dévastée.

« Journal de bord d’un tournage en plein Beyrouth dévasté, le documentaire de Cyril Aris rend hommage au cinéma et à sa fabrication comme force de thérapie collective et signe un grand film sur l’intranquillité du monde qui vient ! En juillet 2022 sortait Costa Brava, Lebanon, premier long métrage de la Libanaise Mounia Akl. Un drame sur l’exil d’une famille hors de la capitale, pour concrétiser son rêve d’ailleurs. Ce qu’on ne savait pas, c’est que le tournage lui-même fut soufflé par un Beyrouth à feu et à sang, dévasté par l’explosion au nitrate d’ammonium du 4 août 2020. À la pandémie du Covid-19 s’ajoutait ainsi blessés et immeubles détruits, une révolte urbaine sans précédent… Fallait-il alors tout abandonner ? Conscient qu’il se joue là un événement, Cyril Aris, le monteur, s’empare d’une caméra pour filmer son équipe. C’est qu’il fallait bien un monteur pour superposer les couches de catastrophes, conjuguer par l’image un état du monde à un état du cinéma. État pour le moins chaotique, qui résonne fort ; l’acteur Saleh Bakri est par exemple contraint à mille détours au seul motif qu’il détient un passeport palestinien. Vertigineux, ce tournage sisyphéen progresse à la force d’un optimisme rageur, emmené par les fous rires nerveux de la productrice Myriam Sassine. Plus encore, la grave beauté du film tient à un constat : ce Liban enflammé, englouti par les crises économique et écologique, c’est aussi notre futur à tous. C’est la projection apocalyptique du monde qui vient ; un monde où l’ouvrage collectif, où l’association devront résister contre vents et marées. L’art n’y échappe pas, le cinéma encore moins. Sous ce constat terrible, une lumière pourtant : Costa Brava, Lebanon existe bel et bien. Lui et tous ceux qui suivront, dansant sur un volcan. » David Ezan, Trois Couleurs

VENDREDI 10 MAI À 18H30

COSTA BRAVA, LEBANON
LIBAN, FRANCE, ESPAGNE, SUÈDE, DANEMARK, NORVÈGE, QATAR, VOSTF, 1H47
Un drame de Mounia Akl avec Nadine Labaki, Saleh Bakri, Nadia Charbel…

Liban, dans un futur proche. Soraya et Walid se sont construits une vie idyllique dans les montagnes, loin du désordre et de la pollution de Beyrouth. Dans ce havre de paix, trois générations coexistent en apparente harmonie : les deux filles – Rim 9 ans, Tala 17 ans – la grand-mère et les époux Badri. Tout va bien jusqu’au jour où Rim aperçoit des étrangers dans la vallée. La vie paisible de la famille est brutalement remise en question par l’installation d’une décharge prétendument écologique. Malgré la corruption ambiante qui rend leur combat sans espoir, les Badri font front. Ce chaos extérieur a bientôt des répercussions sur le cocon familial…

« Costa brava, Lebanon est un film rare sur le Liban étranglé par des crises politiques, une inflation interminable et une pollution qui asphyxie le peuple. Tout simplement fort ! » aVoir-aLire.com