Le premier long métrage de Laure Portier, SOY LIBRE, tape fort et fait partie de ces films qui vous subjuguent !
Nous vous proposons de découvrir cet étonnant film-documentaire et de rencontrer sa réalisatrice. C’est un film programmé en partenariat avec l’Association du Cinéma Indépendant pour sa diffusion (ACID) et son distributeur, Les Alchimistes !
Laure Portier est née en 1983 dans les Deux-Sèvres. Après une licence de Lettres Modernes à Toulouse et une année à l’ESAV, elle intègre l’INSAS à Bruxelles en section Image. Diplômée, elle devient assistante caméra et accompagne des longs métrages de fiction. En 2019, elle présente son premier court-métrage, Dans L’œil du Chien, lauréat du Prix court-métrage au festival Cinéma du réel. Soy Libre est son premier long-métrage.
Séance en sa présence le jeudi 24 mars à 20h45
Deux autres séances non accompagnées > lundi 28 mars à 16h45 et mardi 29 mars à 19h
BANDE ANNONCE DU FILM > ICI
À propos de SOY LIBRE
Arnaud est encore un jeune garçon aux traits enfantins lorsque s’ouvre le film. Un garçon emprisonné entre les murs de la cité où il continue de grandir, enfermé dans une histoire qui lui est imposée. La prison de béton est aussi faite de mots, ceux d’un discours sur soi et le monde que l’on doit avoir quand on vit ici – et que l’on s’adresse à une caméra. Immédiatement, la voix de sa sœur cinéaste vient l’en arracher, détruisant sans ménagement la parole attendue d’une histoire résignée au déterminisme. Il s’agira, dès lors et sur plus d’une décennie, de construire cette histoire en dehors des chemins tracés et de chercher ensemble la forme du récit d’une vie à mesure qu’elle se dessine. Dans un geste de cinéma puissant, Laure Portier nous offre ici bien plus qu’un portrait. Avec tendresse et sans concession, la cinéaste nous emporte au rythme de son montage subtil, dans l’odyssée de son frère associée à celle de la fabrication du film qui sera sans cesse assumée, questionnée, contestée. Se saisissant de toute la force parfois violente du cinéma, SOY LIBRE bouscule le spectateur dans une ode à la liberté et au pouvoir émancipateur de son art.
Pascale Hannoyer, Naruna Kaplan de Macedo et Jessé Miceli, cinéastes de l’ACID
Revue de presse
« Filmer comme on tend la main pour mieux protéger, ou comme on esquisse un geste d’amour : c’est bien à cela que pourrait se rapporter Soy Libre, rétif à toute autre forme de définition.« Le Monde
« Ce qui fait la beauté de Soy Libre, c’est ce rapport entre sa modestie de moyens et son ampleur épique, se chargeant de fiction à mesure qu’il avance. »
Les Inrocks
« Film de famille, Soy libre s’affirme alors tout simplement comme un grand film de cinéma. De ceux qui s’adressent à chacun d’entre nous – aux frères, sœurs, enfants et parents que nous sommes. » Télérama