Le cinéma de genre mais qu’est ce que c’est ?
C’est un vaste chantier que de définir le cinéma de genre :  multiplicité des genres, concept flou…
Lundi 19 juillet, à partir de 20h15, nous vous proposons une soirée sous le signe du cinéma de genre avec le programme suivant. Pas de formule, tout est dissociable, le court, un long, le court et les 2 longs métrages. C’est comme vous voulez !

20h15 : ZHILA, un court-métrage de Mathilde Rochais Gensac et L’Or Puymartin (0h15 / film d’école – ESEC ).
Ce film tourné à la Turballe, sera présenté par Mathilde et suivi d’un échange. Entrée libre pour cette première partie !
2025: Une France dystopique de l’après-covid, sous un mandat gouvernemental oppressif. Un camp de réfugiés a été créé pour accueillir un nombre restreint de migrants qui suivent des cours de tâches ménagères afin d’être placé au rang d’esclaves modernes dans les foyers français. Parmi les migrants : Zhila, une jeune fille, instinctive et rebelle cherche l’exutoire.

21h15 : LA NUÉE de Just Philippot (1h41 / sélection Cannes 2020) Tarif habituel /Interdit aux moins de 12 ans

23h20 : TEDDY de Ludovic et Zoran Boukherma (1h28 / sélection Cannes 2020) Tarif habituel /Interdit aux moins de 12 ans

Sur le site wikipédia, on retrouve cette définition : « les termes cinéma de genre, ou film de genre, désignent un type de films rattachés à un genre cinématographique précis. « Cinéma de genre » est souvent synonyme de cinéma de divertissement ; le terme peut également être associé aux notions de série B, voire de cinéma d’exploitation, mais il n’est pas non plus incompatible avec celle de cinéma d’auteur, lorsque des cinéastes s’épanouissent dans un genre particulier ou en transcendent les conventions. En France à l’heure actuelle, il est directement associé à l’horreur ou à l’étrange, des films plutôt rares et souvent difficiles à produire dans l’hexagone, loin du cinéma grand public… »

« Paradoxale unification du concept, par essence pluriel de genres, distinguant – bien plus qu’il ne les rassemble – les formes codifiées du western, de la comédie musicale, de la science-fiction, du polar, du film de cape et d’épée ou du merveilleux, la notion de “genre” a eu ces dernières années tendance à se confondre avec celle de cinéma fantastico-horrifique.
…Les palmarès les plus frais du moment rendent un signal unanime : dans les festivals de genre, on célèbre du français ; dans les festivals français, on célèbre du genre. Double prix pour La Nuée de Just Philippot (prix spécial du jury et prix d’interprétation féminine pour Suliane Brahim) au Festival international du film fantastique de Sitges. Grand prix de la compétition française (ex aequo avec The Last Hillbilly de Diane Sara Bouzgarrou et Thomas Jenkoe) pour Teddy de Ludovic et Zoran Boukherma au Festival international du flm indépendant de Bordeaux, ce même film qui avait début septembre créé la surprise au Festival du film américain de Deauville, volant la vedette à l’attendu Peninsula de Yeon Sang-ho, projeté le même jour – “Le loup-garou français mange les zombies coréens tout crus”, titrait alors Télérama.  » Les Inrockuptibles

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